Revue de Presse

Saint-Valentin 2021 : journée de défense de l’hôpital Public

Rassemblement devant le Ministère des Solidarités et de la santé

Ce dimanche 14 février 2021, l’AMUF a défendu les valeurs d’égal accès aux soins pour tous les citoyens, de bientraitance des patients et soignants au sein de l’hôpital public et la volonté de garder et renforcer un système de santé solide et attractif d’excellence a l’attention de chaque Français.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement collectif intersyndical.

Nous sommes toujours présents toujours mobilisés et plus que jamais dans l’intérêt de tous les français.

La pandémie doit nous faire exiger au plus vite des augmentations pérennes de nombre de lits toutes spécialités confondues et en particulier de réanimation médicale ainsi que des effectifs médicaux via une augmentation du nombre de médecins formés et une attractivité des statuts dans la fonction publique !

La journée en images
Dans la presse
Devant le ministère de la Santé, des soignants disent leur « amour pour l’hôpital public »

Publié le 14/02/2021 à 13h33 – Modifié le 14/02/2021 à 16h33

« J’aime mon hôpital public, je le défends », « J’aime et je défends la psychiatrie publique », « J’aime mon métier, je le défends » ou « Hôpital public, mon amour », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, réunis le jour de la Saint-Valentin dans un froid piquant à l’appel notamment de la CGT, SUD, de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) ou des collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux.

Vêtu d’une blouse blanche et coiffé d’un chapeau haut de forme, l’un des participants portait une couronne de fleurs en forme de coeur, ornée d’un ruban rouge proclamant « J’aime la santé, l’action sociale publique ».

« C’est un message d’amour, notre amour pour l’hôpital public, notre amour pour l’importance du service public hospitalier », a déclaré à l’AFP Patrick Pelloux, président de l’Amuf. « On voulait symboliser un acte d’amour et bien dire à la population qu’on est toujours mobilisés pour avoir un hôpital public de meilleure qualité », a-t-il souligné.

DEVANT LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ À PARIS, DES SOIGNANTS DISENT LEUR « AMOUR POUR L’HÔPITAL PUBLIC

Actuellement, la situation est « très difficile. Nous avons vraiment des problèmes majeurs à gérer la crise. Il n’y a pas eu, par exemple, de lits de réanimation médicale ouverts depuis un an », tandis que des lits de réanimation « éphémères » sont installés, a-t-il déploré. « Et c’est les malades au final qui payent parce qu’on a du retard sur des prises en charge, sur des dépistages par exemple des cancers. On reporte des rendez-vous… »

Les soignants « ne vont pas bien. On est fatigués, ça fait un an qu’on est sur le front » et « on a un mal fou à pouvoir vacciner nos malades », ce qui est « vraiment pénible », a-t-il protesté, en plaidant pour « 190 euros d’augmentation cette année pour l’ensemble des personnels ».

« Aujourd’hui, l’hôpital est toujours dans un état de délabrement très avancé. On est resté à quelque 5.000 lits de réanimation. Rien n’a été fait depuis un an », a dénoncé Christophe Prudhomme, médecin urgentiste en Seine-Saint-Denis et responsable CGT.

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