Revue de presse des urgences de Clermont-Ferrrand à Bourges en passant par St Brieuc et Dijon
Revue de presse 12 mars 2018 Etat des lieux des urgences
Le Dr Brice, délégué de Bretagne et administrateur au sein de l’AMUF appelle à l’arrêt des fermetures de lits
Le Dr Christian Brice, médecin urgentiste briochin et délégué de l’association des médecins urgentistes de France, appelle à manifester, lors de la journée d’action du 22 mars, pour la fonction publique. Il dénonce un hôpital public qui ne cesse de se dégrader et demande qu’on arrête de fermer des lits.
« Cet hiver, aux urgences de l’hôpital public de Saint-Brieuc, nous avons franchi un nouveau cap. Les délais d’attente sont en moyenne de dix heures. On frôle souvent les quatorze heures ».
« (…) Nous réclamons qu’on arrête de fermer des lits, si non, on court à la catastrophe. Toutes les spécialités souffrent d’un taux chronique de sur-occupation des lits. Le personnel est épuisé et culpabilise de ne pas pouvoir soigner dans de bonnes conditions » (…)
Ouest France | Publié le 10 mars 2018 | Lire l’article dans son intégralité ici
Surcharge des urgences du CHU de Dijon : les personnels mobilisés
- »L’ouverture d’un surnombre partagé dans tous les services de l’hôpital afin de diminuer le nombre de patients restant en Zone de surveillance de très courte durée ». En effet, en une semaine, trois patients ont dépassé les temps records de passage au service d’accueil des urgences avec 47, 51 et 54 heures.
- « Les patients en attente d’une hospitalisation dans un service, attendront sur leur brancard dans le couloir de ce service et non plus dans le couloir du service d’accueil des urgences) (…) »
- « L’ajout d’au moins un-e infirmier-e et un-e aide-soignant-e systématique en cas de tension »
Enfin, les personnels du CHU annoncent que si les propositions ci-dessus ne sont pas mises en application dès ce jour, une nouvelle réunion aura lieu mardi prochain afin de « décider des suites à donner à ce mouvement ».
Publié dans Le Bien Public le 09/03/2018 mis à jour à 22:46 | Lire l’article dans son intégralité ici
Situation difficile pour les urgences à Bourges
Les urgences accueillent les patients qui s’y présentent, mais la direction de l’hôpital berruyer, par voie de communiqué, demande à ne venir « qu’en cas de nécessité absolue ». «Le centre hospitalier Jacques-Cœur de Bourges rencontre, depuis une semaine, de grandes difficultés à hospitaliser les nombreux patients admis aux urgences. Aussi, dans l’intérêt de tous, le centre hospitalier Jacques-Cœur vous demande de ne venir aux urgences qu’en cas de nécessité absolue. »
« Situation chargée » hier à Vierzon
Au centre hospitalier de Vierzon, on rendait compte hier soir d’une situation « chargée » aux urgences, tout en précisant qu’il en va ainsi « depuis plusieurs mois ».
Les urgence s de Vichy sont à saturation… La mobilisation s’organise
Les urgences du CHU de Clermont-Ferrand au bord de l’asphyxie
« Les plans d’économie sont en train de tuer l’hôpital public »
Écoutez l’interview de Christophe Prudhomme, invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio au micro de Véronique Jacquier le 09 mars.
« Je compare son attitude, aujourd’hui, à celle de son prédécesseur, qui était au bord de sa piscine en 2003 et ne voyait pas qu’il y avait la canicule et des décès en nombre aux urgences, a-t-il lancé. Aujourd’hui, Mme Buzyn ne voit pas que les urgences, que l’hôpital public est en train de craquer, qu’il n’a pas assez de personnel, qu’il subit des plans d’économie qui l’étranglent. »
« Nous avons des propositions qui sont assez simples. Aujourd’hui, l’État prélève à l’hôpital un impôt, la taxe sur les salaires. C’est 4 milliards d’euros. Le Gouvernement a décidé de les donner aux plus riches en supprimant l’ISF. On aurait préféré qu’on supprime la taxe sur les salaires. Il faut un plan Marshall sur l’hôpital. On a besoin d’emplois. 4 milliards d’euros, si on supprime la taxe sur les salaires et qu’on maintient l’ISF, ça ne bouge pas l’équilibre de l’État. Mais 4 milliards pour l’hôpital, c’est 100 000 emplois. »
Un professeur s’insurge contre les suicides des personnels hospitaliers
Franceinfo a rencontré le Professeur Bernard Granger qui soulève les problèmes du système de santé français. Un suicide et une tentative en une semaine au sein de l’hôpital public… Le Professeur Bernard Granger est psychiatre à l’hôpital Tarnier, à Paris. Il dénonce un système qui maltraite les personnels soignants. « Trop souvent le réflexe est de dire ‘c’était un faible, il avait des problèmes personnels…' », explique-t-il. Selon lui, « les méthodes de management actuelles sont déshumanisées, car orientées sur la rentabilité et le chiffre ».
Publié sur Franceinfo le