Revue de presse – Mobilisation dans la Nièvre et l’Yonne contre le projet de réorganisation des urgences
Nièvre : 30 maires démissionnent, inquiets de la réorganisation des urgences
Les habitants du Haut Nivernais et du sud de l’Yonne seraient obligés de faire 60 à 90 minutes de voiture pour se rendre aux urgences.
Les urgentistes appellent « nuit profonde » cette période qui s’étale entre minuit et 8 heures du matin… Trente maires de Clamecy et de ses environs rendront leur écharpe jeudi pour contester la décision de fermer les urgences de nuit dans cette commune, qui draine un bassin de population important, en plein désert médical.
L’inquiétude des élus est d’autant plus grande que l’ARS, agence régionale de santé, pourrait aussi fermer les urgences de Decize (Nièvre), d’Avallon et de Tonnerre (Yonne) dans le cadre du projet régional de santé 2018-2022 (PRS à consulter ici) qui sera adopté en juin. Faute de personnels urgentistes, l’ARS doit réorganiser le schéma des urgences à l’échelle de la région Bourgogne Franche-Comté. Les unités totalisant moins de 11 500 passages annuels seraient sacrifiées.
(…)
En attendant la venue de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à Nevers, le 1er mars prochain, à laquelle les élus ont prévu de s’adresser, les élus iront jeudi soir, collectivement, aux urgences demandant à être soignés pour « syndrome post-traumatique lié à la fermeture des urgences de nuit ». Vendredi, ils défileront dans les rues de Clamecy. Les commerces devraient baisser rideau en signe de solidarité.
|Publié le 21 février 2018, 8h20|
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