Revue de Presse

Guadeloupe : Le CHU fait appel à la responsabilité de tous pour traverser la crise sanitaire

L’éclatement des moyens du CHU sur plusieurs sites rend plus difficile son fonctionnement. Un fonctionnement vulnérable face à tous les paramètres que ses soignants peuvent rencontrer dans leur déplacement d’un site à l’autre. D’où l’appel lancé aujourd’hui par les responsables du CHU.

Dans un communiqué publié ce jour, les responsables du CHU soulignent que :

Le schéma actuel correspond à un schéma de crise sanitaire majeure qui implique une mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé pour préserver les filières de soins. Il convient donc que l’ensemble de la population ait un comportement adapté en matière de prise de risque et qu’elle contribue à faciliter l’optimisation du schéma mis en place. Nous rappelons que l’engorgement des urgences, les opérations escargots, les rixes, les comportements routiers dangereux, les agressions aux armes blanches … créent des tensions supplémentaires et portent atteinte à la rapidité de prise en charge des urgences dans ce dispositif exceptionnel.

Depuis l’incendie du CHU, ses activités ont été répartis dans tous les établissements de soins de l’Archipel et aussi, pour certains patients dont l’état le nécessitait, vers les hôpitaux de la Martinique. Par ailleurs, l’arrivée de l’ESCRIM (Elément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale) supplée aux urgences vitales sur le site même du CHU. 

Présentation de l’ESCRIM | Vidéo

Mais pour tout les autres services, les intervenants du CHU doivent emprunter toutes les toutes de la Guadeloupe pour se rendre sur les lieux de soins. Ils sont donc plus que jamais tributaires des évènements de la route. 

D’où la précision portée pour que chacun fasse preuve de responsabilité, afin que le SAMU, les ambulances, les prestataires qui oeuvrent pour la remise en état du CHU et le personnel de santé puissent exercer leurs missions au mieux chaque jour au service des patients.
En quelque sorte, l’une des nombreuses conséquences qui se révèlent encore chaque jour à la pratique, depuis l’incendie du 21 novembre 2017.

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