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Revue de presse – Le Quotidien du Médecin – « On ne demande pas la lune, on veut un moratoire pour stopper les fermetures de lits »

 

« On ne demande pas la lune, on veut un moratoire pour stopper les fermetures de lits », réclament des médecins hospitaliers à Agnès Buzyn

Mi-septembre, les urgentistes de l’AMUF, les praticiens d’Avenir hospitalier et du SNPHAR-E, la branche médecins de Force ouvrière, trois organisations de psychiatres (SPH, USP et SPEP) et plusieurs médecins d’Auvergne-Rhône-Alpes envoyaient une lettre ouverte à Agnès Buzyn. Ils y évoquaient la dégradation du service public hospitalier, de l’accès au soin et des conditions d’exercice du métier. Cinq mois après ce cri de colère signé par 400 professionnels, la pétition a recueilli 1 200 signatures. Les médecins hospitaliers réclament désormais un moratoire pur et simple sur les fermetures de lits, de services, d’hôpitaux ainsi que l’arrêt des réorganisations dans le cadre des groupements hospitaliers de territoire.

(….)

« On arrive dans une zone critique, les burn-out se multiplient, les départs en libéral ne se comptent plus. La qualité de l’exercice médical n’est plus une question à se poser, nous sommes en position de survie et voyons disparaître peu à peu les moyens de base pour exercer. Comment peut-on se contenter de cocher des cases en étant satisfait qu’un médecin soit présent à tel et tel endroit sans s’assurer que les moyens sont réunis pour lui permettre de faire simplement son métier » (…)

Le Dr Christophe Prudhomme, urgentiste à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et porte-parole de l’AMUF, estime pour sa part que la fermeture de 120 000 lits ces 20 dernières années n’a pas permis de redresser la situation financière des hôpitaux, la rendant simplement intenable. « Une dame de 88 ans a été poussée hors des urgences sans ses chaussures, à Saint-Malo, la semaine dernière. Toutes les nuits, entre 200 et 300 personnes âgées dorment sur des brancards dans les couloirs des urgences. Mais où va-t-on ? », poursuit le médecin scandalisé, qui explique ne plus avoir assez de doigts pour comptabiliser les démissions de chefs de pôle ou présidents de CME.

Lire l’article dans son intégralité ici | Lequotidiendumedecin.fr | Laurence Mauduit| 19.02.2018


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